Sarah est diplômée de l’ESAC (Bruxelles) depuis juin 2014. Là-bas elle se spécialise
en corde lisse et y inscrit des rencontres qui marqueront la suite de son parcours.
Notamment la collaboration avec Célia Casagrande-Pouchet, avec qui elle fonde la Cie Menteuses en 2015, et créent leur premier spectacle À Nos Fantômes, entourées de Mélissa Von Vépy et Tom Boccara (Réalisateur).
Sarah collabore aussi avec différent.es metteur.es en scène, au service de projets à la croisée du cirque, du corps physique et poétique, toujours emprunts d’une forte théâtralité. Tout d’abord avec Valérie Dubourg, pour son spectacle Péripéties (2016), puis Open Cage (2019) de la cie HorsSurface. En 2021 elle fait partie de la création de Camille Châtelain pour une pièce hybride, mêlant cirque et musique live, No Rest for Lady Dragon, ainsi que celle de Mélissa von Vépy, Les Flyings. Son amour pour le théâtre l’amène aussi à travailler avec le metteur en scène belge Pascal Crochet dans une pièce qui place sa recherche autour des possibilités poétiques du corps (2022), et avec la cie Teraluna, autour d’une histoire qui raconte la famille, Les Gunn’s habitent au 43 (2019) écrite et mise en scène par Sébastien Barberon.
Au sein de ces divers créations, Sarah tente de ré-inventer et redécouvrir cet espace aérien qui contient à la fois la suspension, l’envol, mais aussi la chute ou encore le vide. Autant de contradictions et d’aspirations dont est fait l’être humain, et qui le confrontent à sa fragilité et à sa quête d’idéal.
Sarah pousse ses recherches dans un langage métaphorique et un univers théâtral physique et singulier, où le cirque devient un moyen puissant pour raconter autrement.
L’ année 2022-2023 marque sa rencontre avec Nadia Vadauri-Gauthier, et la méthode corps sismographe. Cette formation l’amène à reconsidérer son travail de recherche et de création en développant un corps à la fois physique, dansé, émotionnel, vivant et pensant, qui soit capable d’interconnecter plusieurs strates de perceptions à la fois visibles et invisibles, d’investir des relations avec le non-uniquement humain, la nature, la pensée et l’inconscient, et qui puisse rendre compte des forces qui sous-tendent les formes. Un nouvel horizon de recherche et d’écriture s’ouvre alors.
No Rest for Lady Dragon-Teaser